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Blog à bouquins
12 mars 2008

Un classique

344696541_MLe Grand Meaulnes, Alain-Fournier

Lire Le Grand Meaulnes, c'est aller à la découverte d'aventures qui exigent d'incessants retours en arrière, comme si l'aiguillon du bonheur devait toujours se refléter dans le miroir troublant et tremblant de l'enfance scruté par le regard fiévreux de l'adolescence.
Le merveilleux de ce roman réside dans un secret mouvement de balancier où le temps courtise son abolition, tandis que s'élève la rumeur d'une fête étrange dont la hantise se fait d'autant plus forte que l'existence s'en éloigne irrévocablement.

Voici un livre que j'ai eu beaucoup de mal à terminer. Je n'ai pas aimé du tout. Je sais que c'est un classique largement apprécié, mais je n'ai pas réussi à ressentir la moindre chose à sa lecture à part de l'ennui.
J'avais déjà essayé de le lire il y a longtemps, sans succès. Je m'y suis remise ces jours-ci suite au livre de Simone de Beauvoir, Mémoire d'une jeune fille rangée, où Le Grand Meaulnes est présenté de façon très favorabe.
C'est l'histoire d'une amitié entre deux garçons, à ce moment de l'adolescence où tout est possible. Augustin Meaulnes assiste à une fête mystérieuse et féérique où il rencontre Frantz et Yvonne de Galais. Cette dernière va marquer profondément Meaulnes et par ricochet, son ami François Seurel. Retrouver Yvonne devient une idée fixe pour les deux amis.
Mais l'image du bonheur est-elle compatible avec la réalité des choses? Et quel rôle va jouer Frantz, avec qui ils ont juré amitié et loyauté?
En bref, ce livre dégage une certaine atmosphère, par ses descriptions, ses paysages, mais pour moi, ça s'arrête là.

Les premières lignes:
   
Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189... .
    Je continue à dire "chez nous", bien que la maison ne nous appartienne plus. Nous avons quitté le pays depuis bientôt quinze ans et nous n'y reviendrons certainement jamais.
    Nous habitions les bâtiments du Cours Supérieur de Sainte-Agathe. Mon père, que j'appelais M. Seurel, comme les autres élèves, y dirigeait à la fois le Cours Supérieur, où l'on préparait le brevet d'instituteur, et le Cours Moyen. Ma mère faisait la petite classe.


Ma note: 5,5 / 10

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Commentaires
A
il m'a beaucoup touché, j'ai beaucoup aimé la poésie de certains moments et cette histoire d'amour que j'ai trouvée magnifique...
S
Comme la majorité , j'ai dû lire ce roman lors de mes humanités, et déjà je n'accrochais pas au personnage. Non, décidément le Grand Meaulnes ne me parait pas sympathique, et sa passion ne ressemble que de très loin à l'amour...
P
Moi aussi j'ai beaucoup aimé, c'est dommage que tu n'aies pas accroché !
D
C'est pourtant un livre marquant.<br /> Je l'ai découvert en primaire, relu plus tard... un livre qui m'a touché, qui a peut-être même orienté mes choix de lecture ultérieures.<br /> Une atmosphère particulière, l'école au début du siècle, l'amitié entre deux adolescents, l'amour fou de l'un, une fête proche du rêve, irréelle. Et un style particulièrement adapté, proche de la poésie tout en restant accessible, simple.<br /> S'il n'était pas mort lors de la première guerre mondiale, Alain-Fournier aurait sans aucun doute été l'un des grands auteurs du XXème siècle.
G
Dommage ! j'aime beaucoup l'ambiance de ce livre, le froid, la quête et la fête, mi réalité, mi rêve..
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