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Blog à bouquins
28 avril 2008

La peste écarlate, Jack London Un ancien

51Y71701BRL La peste écarlate, Jack London

Un ancien professeur d'université erre en compagnie de ses petits-enfants, revêtus de peaux de bêtes, dans un paysage désolé. Celui de la baie de San Francisco, ravagée soixante ans auparavant par un terrible fléau. Nous sommes en 2013. Quelques hordes subsistent, et de rares survivants tentent de raconter le monde d'avant. Peine perdue: les avancées technologiques restent lettre morte pour des enfants qui ne savent même pas compter. La seule issue est de reprendre depuis les commencements la marche vers la civilisation perdue.
Jack London met toute sa puissance d'évocation au service de ce récit d'apocalypse, offrant de ces grandes peurs qui ravagent le monde une vision terrible - et quasi prophétique - et inscrivant de fait sa peste écarlate , comme le note ici même Michel Tournier, dans la lignée des fléaux bibliques, des terreurs millénaristes. Un texte qui prend dès lors une étonnante et inquiétante modernité.

Ce quatrième de couverture est beaucoup trop élogieux. D'une nouvelle simple et banale, il fait un quasi chef d'oeuvre incontournable. Presque risible.
J'ai acheté ce livre pour l'auteur, que je sais expert en roman d'aventures avec une grande sensibilité pour la nature.
J'étais ravie de voir que c'était un roman de SF sur la fin du monde. Mais finalement, c'est loin, très loin de ce que je pensais.
Un vieil homme, ancien professeur, est avec ses petits-enfants dans la campagne sauvage de la baie de San Francisco. Il passe son temps à se remémorer l'ancien temps, au grand dam des enfants qui n'en ont cure, ne comprenant pas la moitié des mots ni ce qu'ils évoquent. Finalement, ils lui demandent tout de même de parler de la Peste écarlate, maladie qui décima quasiment toute l'humanité.
En une centaine de page, il est difficile évidemment d'égaler certains romans sur le même thème. Malgré tout, je n'ai pas ressenti la "puissance d'évocation" de Jack London, ni beaucoup d'intérêt. Je comprends presque les petits-enfants du livre qui se lassent des radotages de leur grand-père.
Bref, un roman/nouvelle qui se lit très très vite, mais que je sens un peu daté et surestimé.

Les premières lignes:
   
Le chemin, à peine tracé, suivait ce qui avait été jadis le remblai d'une voie ferré, que depuis bien des années aucun train n'avait parcourue. A droite et à gauche, la forêt, qui escaladait et gonflait les pentes du remblai, l'enveloppait d'une vague verdoyante d'arbres et d'arbustes. Le chemin n'était qu'une simpe piste, à peine assez large pour laisser passer deux hommes de front. C'était quelque chose comme un sentier d'animaux sauvages.
Ca et là, un morceau de fer rouillé apparaissait, indiquant que, sous les buissons, rails et traverses subsistaient. On voyait, à un endroit, un arbre surgir qui, en croissant, avait soulevé en l'air avec lui tout un rail, qui se montrait à nu.

Ma note: 6 / 10

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