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Blog à bouquins
24 juillet 2009

Mort aux cons, Carl Aderhold "Contrairement

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  "Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquilles: la peur. Je veux qu'ils sachent que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat."
Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse ? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près ? Mais passé les premiers meurtres d'humeur qui le débarassent des cons de son entourage, le héros prend peu à peu conscience de l'ampleur de sa mission. Carl Aderhold nous livre ici son premier roman.

Evidemment, ce livre est assez irrésistible dans le sens où le héros, en toute impunité, comme investi d'une mission (ce qu'il va finir par croire), réussit à supprimer tous les emmerdeurs et ceux qui lui pourrissent la vie. Ce qui fait un sacré écrèmage... C'est bien sûr jouissif, d'autant qu'il élabore sérieusement une philosophie et un manifeste anti-cons pour se justifier. Mais passé les premiers moments, le cynisme reprend le dessus, et on se lasse vite. C'est en fait un livre assez haineux, tout le monde y passe. Je m'attendais évidemment à ce genre de chose ("on est tous le con de quelqu'un", etc...) mais je pensais que ce serait traité de façon plus drôle. Ici, l'humour n'existe plus vraiment, c'est devenu un cynisme sombre et triste, finalement. Dommage...

Les premières lignes:
  On ne fait jamais assez attention aux petites choses de la vie. Pourtant le plus souvent, ce sont ells qui sont à l'origine des changements importants de notre existence. La littérature et le cinéma nous encombrent l'imagination de grands drames qui bouleversent la destinée du héros. Mais dans la réalité, ces brusques coups de tonnerre prennent presque toujours la forme de détails ridicules.
  Un jour, ma femme m'a raconté qu'elle avait quitté son précédent mari en voyant, un matin, sa brosse à dents traîner sur le bord du lavabo.

Ma note: 6,5 / 10

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Commentaires
K
Si c'est trop cynique, pas certaine que ce soit pour moi!!
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