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Blog à bouquins
29 novembre 2009

Un aussi long chemin, Juliette Benzoni En cette

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   En cette année 1143, ils sont une soixantaine de pèlerins à vouloir suivre, de Paris, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Parmi eux, une jeune femme, Marjolaine, attire tous les regards.
   D'elle, le baron Hugues de Fresnoy n'aperçoit que les yeux couleur de mer, car la douce porte un voile qui cache un visage qu'elle a, dit-on, elle-même défiguré. Qu'importe ! Hugues est subjugué.
   Pour ces yeux, pour Marjolaine, il abandonne tout: femme, château, fortune et se mêle au pèlerinage. Et entre ces deux êtres que tout sépare, va naître un amour fulgurant.
   Sauront-ils le préserver malgré les embûches, les drames et les épreuves ? Malgré l'incroyable mission que leur a confié, avant de mourir, Odon de Lusigny, un mystérieux Templier ?

Est-ce que la série des romans sur Saint Jacques allait continuer à me décevoir ? Et bien non, malgré un quatrième de couverture qui ne m'inspirait pas plus que ça, je me suis laissée prendre par ce sympathique roman historique. Marjolaine est une pure héroïne, même un peu trop: de grandes idées, de grandes valeurs et elle sait s'y tenir même si ça ne lui rend pas la vie facile. Hugues, le jeune baron fougueux qui va se découvrir ( il va découvrir l'amour !!!) grâce à elle. Bon, c'est cousu de fil blanc, les personnages stéréotypés, l'histoire d'amour aussi, mais c'est assez plaisant à lire. J'ai trouvé que le pèlerinage en fond n'était pas un simple prétexte. La deuxième partie du roman est donc une sorte de road movie médiéval avec son lot de suspens puisque les intrigues s'entremêlent autour de Marjolaine et de ses compagnons de route. Mais le sujet des Templiers est lui, plutôt un prétexte. La mission qui est confié par Odon de Lusigny a son importance, mais est très très vite releguée à l'arrière-plan. Sans gravité, car ça aurait été peut-être trop...
Bref, un bon moment de lecture.

Les premières lignes:
  Marjolaine se réveilla en sursaut et regarda autour d'elle. Le feu était mort et la chambre, plongée dans les ténèbres. Seule, l'étroite fenêtre garnie de parchemin huilé se dessinait très vaguement dans l'obscurité.
  La jeune femme se sentait mal à l'aise, tout à coup, et envahie par une curieuse angoisse. C'était comme si une main, encore nouée autour de sa gorge, était venue la prendre au fond de son sommeil pour la ramener sans douceur à la réalité de cette nuit d'hiver. Une main, mais aussi un bruit inhabituel qu'elle ne parvenait pas à définir.
  Elle tendit l'oreille et n'entendit que le vent.

Ma note: 7,5 / 10

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Commentaires
P
Je ne sais plus si j'ai lu ce titre mais Benzoni a bercé mon adolescence.
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