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Blog à bouquins
1 août 2010

Délivrez-nous du mal, Romain Sardou Hiver, 1288.

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   Hiver, 1288. Dans une paroisse isolée du Quercy, une troupe d'hommes en noir s'empare d'un enfant. Refusant d'admettre le pire, le prêtre du village, le père Aba, se lance à la poursuite des ravisseurs.
   Au même moment, à Rome, l'éminent enquêteur Bénédict Gui accepte une nouvelle mission : retrouver un jeune homme employé par l'administration du pape. Lui aussi a été enlevé par des hommes en noir.
   Disparitions d'enfants qui se multiplient, archives escamotées, cardinaux assassinés... Dans ce Moyen Age où le pouvoir de l'Eglise est plus fort que jamais, un drame se prépare.

Un sympathique petit roman très bien fait. On surfe bien sûr sur la vague ésotérique moyen-ageuse, mais celui-ci est agréable à lire. Bien constuit, des héros sympathiques, du suspens bien ficelé, bref, j'ai apprécié cette lecture.
Le père Aba et Bénédict Gui sont tous les deux des héros faillibles, qui tatonnent, cherchent, se trompent parfois, mais n'abandonnent pas. Le récit parallèle de leurs deux quêtes qui vont finalement se rejoindre, nous livre un tableau riche et documenté sur le quotidien et la vie religieuse de l'époque.
Une petite touche de fantastique et tout y est.

Les premières lignes:
   En ce 12 décembre 1287, cela ferait bientôt neuf mois que le trône du pape était vacant; les cardinaux électeurs réunis en conclave ne parvenaient pas à s'entendre sur le nom du successeur d'Honorius IV, mort au mois d'avril.
   Cette absence prolongée de souverain pontife à Rome n'était pas un phénomène rare. Dans le passé, des "interrègnes" de ce type avaient parfois duré trois années et plus. Les destinées de l'Eglise tombaient alors aux mains d'un collège restreint de membres de la curie qui expédiaient les affaires courantes dans l'attente de l'élection.
   Ce collège était régi par le grand chancelier et maître du sacré palais, Artémidore de Broca.

Ma note : 8 / 10

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Commentaires
J
j'ai lu ce livre y a longtemps et je dois dire que j'ai aimé l'ambiance, mais en relecture j'ai trouvé ça fade je sais pas pourquoi.
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