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Blog à bouquins
8 juin 2011

Flop

415BWBN2VWL__AA115_La Nuit des enfants rois, Bernard Lenteric

   Une nuit à Central Park, en plein coeur de New York. Sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Ils ne sont pas comme les autres: ce sont des enfants-génies. Dans l'horreur, ils vont puiser une haine froide, implacable et vengeresse. De leur intelligence supérieure vont naître la puissance et le mépris des interdits. Car ces sept-là ne forment qu'un, un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l'a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu'il ne soit de leur côté... Alors le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, la nuit des enfants rois.
   Le roman culte de Bernard Lenteric, qui a marqué des générations entières et qui a inspiré le film The Prodigies réalisé en 3D par Antoine Charreyon.

Roman culte, ah bon? Evidemment, je ne suis pas au courant de tout. Mais... j'avais déjà tenté du Lenteric il y a quelques temps, et je dois avouer que ça ne m'a laissé aucun souvenir à part une lecture laborieuse.
Sentiment que j'ai entièrement retrouvé dans ce livre-ci.
Alléchée par la promotion du film The Prodigies, je me suis dit - Tentons le coup!
Le coup a été tenté et c'est promis, je ne relirai pas de Lenteric. Suite aux commentaires sur le film à venir, j'ai d'abord cru qu'on serait dans de la science-fiction pure et dure (héros aux super pouvoirs, etc...) Mais non. Un peu d'extraordinaire, certes, mais bof. Des héros ultra plats et convenus, des dialogues pauvres et mous, un suspens vite évaporé, bref... je suis déçue. Je suis un peu sévère car après tout, c'est un livre paru en 1981, et peut-être était-il novateur à cette époque, par exemple sur le sujet traité... Mais le style et le traitement reste, à mon avis, très en dessous de la moyenne.
J'ai juste peur que le coup de la 3D sur le film (que je n'ai pas vu et que je n'irai pas voir) soit encore pour attirer le spectacteur, faute d'un scénario solide... Enfin, chacun sont truc...

Les premières lignes: 
   Cela arriva sous terre, la nuit, dans le silence, dans cette immense salle insonorisée où ça clignotait et cliquetait doucement. L'ordinateur qui se trouvait là était le plus rapide et le plus puissant existant alors au monde, et seul devait en principe le surpasser le NASF, que la NASA projetait de construire à Palo Alto, Californie; il avait coûté des millions de dollars à Killian; son temps d'accès était de douze nano-secondes et demies - 12,5 milliardièmes de secondes; la capacité de sa mémoire centrale, renforcée par trois douzaines d'unités de stockage Cray DD19, approchait 300 milliards de bits.

Ma note: 5 /10

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Commentaires
V
Ben zut alors... je m'étais dit qu'il fallait que je le lise, pour les mêmes raisons qui t'ont poussée à le faire... et bien tant mieux finalement, ça m'en fait un en moins dans ma pal!
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