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Blog à bouquins
26 août 2011

Registre des morts, Patricia Cornwell Couverture:

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  Couverture: A la morgue, tous les décès sont consignés au Registre des morts. Ce livre va bientôt revêtir une signification différente pour Kay Scarpetta. Lorsqu'elle s'installe à Charleston, en Caroline-du-Sud, pour y ouvrir, avec sa nièce Lucy et Pete Marino, un cabinet de médecine légale, elle pense commencer une nouvelle vie. Mais très vite, elle entre en conflit avec des politiciens locaux, et on cherche visiblement à saboter son projet. C'est alors que va se produire une série de morts violentes : un meurtre rituel, un enfant victime de sévices, une joueuse de tennis retrouvée mutilée à Rome, sans autre lien entre ces affaires qu'une certaine patiente d'un prestigieux hôpital psychiatrique de Nouvelle-Angleterre. D'autres noms vont s'ajouter au Registre des morts, peut-être même celui de Kay...

Si ma mémoire est bonne, c'est le quinzième tome des "aventures" de Scarpetta et de sa fine équipe. Eh bien, pour moi, cela illustre tout à fait la lassitude: intrigues plus qu'invraisemblables - mais toujours perverses à souhait - (à croire que l'auteur prend son pied) , et surtout un désintérêt profond pour les personnages qui, finalement ont fait le tour de leur rôle. L'auteur veut nous faire croire qu'avec quelques artifices (la maladie de Lucy, les "disputes" entre Benton et Kay, l'alcoolisme de Marino...)  la mayonnaise prend encore, mais pour moi, tout sonne faux. Je me suis ennuyée au point de ne même plus faire attention à ce que je lisais. Malgré tout, un bémol à cette mauvaise appréciation, il y a un certain suspense qui m'a maintenu (heureusement) jusqu'au bout de cette lecture. C'est peut-être cela qu'on reconnait un auteur avec du talent.

Les premières lignes:
   L'écho de l'eau tambourinant. Une baignoire carrelée de mosaïque dans les tons gris, profondément enchâssée dans le sol en pavés de terre cuite.
   L'eau coule avec paresse d'un antique robinet de cuivre et l'obscurité s'écoule par la fenêtre. De l'autre côté de la vitre en verre cathédrale, la place, la fontaine, la nuit.
   Elle est assise paisiblement dans l'eau, une eau glaciale à la surface de laquelle surnagent des glaçons qui fondent peut à peu. Son regard est presque vide.

Ma note: 6 / 10

 

 

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