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Blog à bouquins
13 septembre 2008

Alias Tim

51XIWyNGn8LLa peau du diable, Richard Hawke

  New York. La parade de Thanksgiving bat son plein quand plusieurs spectateurs s'effondrent, touchés par les balles d'un sniper.
  Depuis des semaines, un terroriste a pris New York en otage. Les plus hautes personnalités politiques de la ville, déjà engluées dans une série de scandales, sont impuissantes.
  Le détective Fritz Malone, impliqué dans l'affaire, n'a pas d'autre choix que de se lancer sur les traces d'un tueur particulièrement diabolique.
  Une course poursuite effrénée qui le conduit d'un couvent du Bronx aux recoins de Brooklyn, entre politiciens corrumpus et flics véreux? Jusqu'au dénouement final, inattendu...

Dès les premières lignes, on retrouve le style, l'humour de l'auteur, même s'il écrit sous un nouveau pseudo. En effet, Richard Hawke est... Tim Cockey, l'auteur de la série du "Croque-mort".
Fritz Malone est un détective privé qui va se retrouver aux première loges de l'enquête sur un mystérieux criminel qui, sous couvert de vengeance, commet des attaques aveugles à travers la ville. Quel est le lien avec le maire, qui reçoit des lettres de menaces ? La corruption de la police new-yorkaise a déjà fait les choux gras de la presse quelques mois auparavant, mais est-ce vraiment terminé ?
Malone va naviguer dans ces eaux troubles, où finalement tout pourrait être lié: un délinquant retors et cruel, une bonne soeur alcoolique, des hommes politiques sans scrupules, des flics corrumpus...
Bref, un bon petit suspense politico-policier, où la ville elle-même a son rôle. L'humour décalé de l'auteur fait toujours son effet et contribue grandement à l'intérêt.
Je reste tout de même un peu sur ma faim avec le dénouement mais tout ne peut pas être parfait. A noter aussi quelques fautes d'orthographe et une ponctuation hasardeuse par moment...

Les premières lignes:
 
Si elle avait su qu'il ne lui restait que cinq minutes à vivre, elle n'aurait certainement pas giflé son fils aussi fort. En tout cas, à mon avis. Le ballon du petit visait ma figure, c'était ça le problème. Personnellement, ça ne me dérangeait pas, mais visiblement, ce n'était pas le cas de la mère. Le gamin avait un visage rond, tout rose, et des cheveux blond filasse. Son ballon était plus gros que sa tête. Je n'aurai pas su dire si le petit s'amusait ou non. Une chose était sûre: sa mère ne s'amusait pas du tout.
- Erza, ne me le fais pas dire deux fois.
Elle avait l'air incroyablement tendue pour neuf heures et demi du matin. Mais bon, je ne sais pas ce que c'est que d'être parent, je ne suis donc pas bien placé pour juger.

Ma note: 7,5 / 10

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