Women Murder club
San Francisco. Un redoutable psychopathe s'amuse à massacrer des couples de jeunes mariés alors qu'ils savourent les premières heures de leur lune de miel. Comble de la perversité, le meurtrier semble prendre un malin plaisir à disposer les cadavres dans des postures sexuellement explicites...
Inspectrice en chef de la brigade criminelle, Lindsay Boxer est immédiatement en charge d'une enquête qui ne tarde pas à dévoiler ses limites. Désireuse de démasquer rapidement un assassin de plus en plus insaisissable, la jeune femme s'octroie les services d'une journaliste opiniâtre, d'une influente adjointe du procureur et de sa meilleure amie, Claire, médecin légiste de son état.
Cette association a un nom: le "Women Murder Club"...
Je suis d'un avis mitigé sur la lecture de ce roman. L'héroïne et ses amies sont sympathiques, mais j'ai trouvé l'intrigue un peu convenue. Avec l'impression d'avoir déjà mille fois lu ce genre de chose. Par moment, j'ai même trouvé que le style était limite simplet et très convenu. Mais bon, finalement, c'est aussi le premier d'une série qui a été adapté pour la télévision et qui passe en ce moment, alors peut-être ce premier tome pose juste le décor de ce club de femmes de pouvoir qui, chacune dans une profession à forte tendance masculine, décident de s'allier pour la justice.
Tout ceci se lit assez vite, il y a quelques rebondissements bienvenus heureusement, mais un peu tardifs. Ma conclusion: je reste intéressée et j'attends donc de lire la suite.
Les premières lignes:
La nuit d'août a beau être d'une clémence inhabituelle, je frissonne méchamment sur la vaste terrasse de pierre grise de mon appartement. Je contemple San Francisco dans toute sa gloire, mon revolver de service appuyé sur la tempe.
- Va-t-en au diable, Dieu, murmuré-je.
Ce qui me semble juste et tout à fait approprié.
J'entends gémir Martha la Douce. En me tournant, je la vois qui me regarde de l'autre côté des portes-fenêtres. Elle sait que quelque chose cloche.
- ça va, lui dis-je à travers la vitre. Ca boume, va te coucher, fifille.
Martha ne veut rien entendre, s'obstine. C'est une amie fidèle qui, chaque soir depuis six ans, vient me souhaiter bonne nuit d'un coup de museau.
Ma note: 6,5 / 10