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Blog à bouquins
22 novembre 2009

Un baiser, l'addition, Heather et Rose MacDowell

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   Les grands restaurants chics de New York, Erin connaît. Sauf qu'elle a plus l'habitude d'y dîner que d'y servir. Mais à la guerre comme à la guerre ! Sans autre boulot, elle finit par accepter une place de serveuse dans l'antre d'un grand chef despotique. Mais pas facile d'assurer quand on n'a servi qu'un été dans un petit boui-boui de bord de plage et qu'en plus, on a sur le dos un chef égocentrique et une responsable hystérique ! Petites bourdes et grosses boulettes s'enchaînent entre deux plats du jour. Heureusement, parmi les clients, il y a le beau Daniel...

Sous couvert de légèreté et d'histoire d'amour, on découvre ici les conditions de travail du petit personnel d'un restaurant, certes de standing, mais qui sont le lot de tous dans la restauration, secteur difficile et rarement gratifiant. Erin se retrouve à servir dans un restaurant, "pistonnée" par un ami de son père. C'est déjà difficile, d'autant qu'elle n'y connaît rien. Mais, épaulé par Caton, un serveur expérimenté, elle va apprendre les bases de ce dur métier, qui finalement n'est pas si éloigné que ça de son métier d'origine, le marketing. Sa transformation est rapide, certes, mais on se prend au jeu, d'autant que dans les clients, un certain Daniel ne la laisse pas indifférent.
C'est un petit roman sympa, bien ficelé, qu'on lit d'une traite pour se changer les idées, même si tout n'est pas rose pour notre héroïne, on sait, on devine que la fin sera quand même belle. Et ça fait du bien de temps en temps...
A noter que le titre français accentue un côté nunuche et "littérature féminine", mais bon... Le titre anglais "Turning tables" était très bien.

Les premières lignes:
   
Harold, un jour je te tuerai.
     Et tant que j'y suis, peut-être que mon père y passera aussi. Car ce sont eux qui m'ont fourré dans ce pétrin. Sans eux, je ne serais pas plantée là, entre vingt tables de restaurant huppé, à me demander si les verres à vin vont ou non se briser en mille morceaux.
    - Quand on est capable de mettre des fleurs fanées sur une table, on est bon pour l'asile !
     Ma nouvelle patronne, Gina, fait les cent pas en jean moulant et talons aiguilles, avec à la main une fleur blanche qui pique du nez.
    - Dans combien de langues il faut que je vous le répète ? braille-t-elle avec un accent italien prononcé. Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?

Ma note : 7,5 / 10

=> l'avis de VHS

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